Essais de cultivars de maïs sucré de transformation en régie biologique 2022-2027

Les superficies cultivées en maïs sucré de transformation en régie biologique ont doublé depuis les 5 dernières années pour faire face à une demande accrue des consommateurs. D’autre part, les rendements moyens se maintiennent et n’augmentent pas, ce qui implique que les producteurs doivent s’assurer de produire les volumes attendus, et ce, malgré le fait que la production de maïs sucré est une production plus risquée que le maïs grain.  

Les enjeux associés à la production du maïs sucré en général, et celui destiné à la transformation, en particulier, sont variés et nombreux. De plus, les risques sont plus élevés en production biologique qu’en régie conventionnelle. En effet, une étude réalisée par les PLTQ a démontré que des pertes de rendement de 17 % en moyenne sont observées en régie biologique par rapport à la régie conventionnelle (PLTQ, 2019). Ces pertes de rendement ont été attribuées en partie aux dommages occasionnés par le désherbage mécanique, par les insectes ravageurs au semis et par le manque de vigueur des cultivars utilisés en régie biologique.   

 Ce projet a été conçu pour pallier la faible disponibilité des informations sur la performance des rendements des cultivars de maïs sucré destinés à la transformation en conditions de production biologique. Des essais variétaux seront implantés sur le site du CÉROM, en Montérégie, centre important, avec Lanaudière, pour la production biologique du maïs sucré au Québec. De 2022 à 2027, 5 cultivars au minimum seront testés en régie biologique. En 2024, 8 cultivars ont été évalués incluant le témoin.

 Le défi principal est de trouver des variétés adaptées à l’environnement de la production biologique (maladies, ravageurs, mauvaises herbes, etc.) et aux conditions météorologiques extrêmes, associées de plus en plus aux changements climatiques.